Lors du premier confinement, le diocèse de Haute-Loire a été mis à mal. L’arrêt des activités a eu un impact très négatif sur ses finances. Un appel au don a été lancé afin de rattraper le manque à gagner de 600 000 euros. Quand est-il lors de ce deuxième confinement ?
Le diocèse de Haute-Savoie en difficulté financière depuis avril 2020
Au début du mois d’avril, un appel aux dons est réalisé durant la fête des Rameaux. Malheureusement, en 2020, cette fête n’a pas eu lieu pour cause de confinement. Le père Luc Crepy, l’évêque du diocèse du Puy-en-Velay a décidé, en cette période compliquée pour tout le monde, de ne pas solliciter les fidèles.
Seulement, un diocèse n’est financé que par le don des fidèles. Seul leur générosité finance les évènements, les activités et les charges auquel le lieu doit faire face. Le père Crepy a donc dû faire un appel au don afin de pouvoir traverser cette crise financière et continuer de pouvoir offrir des chaises d’église et un accueil digne de ce nom pour ses fidèles.
Cet appel aux dons a été lancé en Haute-Savoie mais aussi dans toute la France. Les évêques de France ont lancé une campagne nationale afin de sensibiliser les fidèles aux problèmes que rencontre l’Église face au Coronavirus et aux règles sanitaires qui en découlent.
Le reconfinement, une nouvelle épreuve pour l’Église catholique
Depuis vendredi 30 octobre, la France est à nouveau confinée. Ce reconfinement implique l’interdiction d’organisation de célébrations dans les lieux de cultes. Les messes sont donc annulées.
Après le premier confinement, l’Église souhaitait pouvoir faire inscrire les messes et autres célébrations religieuses en tant que motifs dérogatoires pouvant figurer sur les attestations de sorties si un nouveau confinement était appliqué. Hors, depuis maintenant trois semaines, les fidèles ne peuvent plus se rassembler au sein de leurs lieux de culte, tout de même restés ouverts.
Ces célébrations sont jugées vitales. Les fidèles en ont besoin afin d’échanger avec le Seigneur et avec leurs frères. Face à cela, le président de la Conférence des évêques de France a annoncé sont intention de déposer un recours devant le Conseil d’État pour contester l’interdiction de célébrations dans les lieux de cultes.
Une grande partie de l’Église catholique souhaite instaurer des réunions dans les établissements de culte limités à 90 minutes. Les mesures barrières indispensables seront, bien sûr, respectées durant ces rassemblements. Et les personnes pratiquantes espèrent avoir le droit de pouvoir se rendre dans un lieu de culte se situant à plus d’un kilomètre de leur domicile.