D’après les données de Santé publique France, le nouveau coronavirus aurait fait une dix-septième victime en Haute-Loire. Le nombre d’hospitalisations est tout de même resté stable. Les Ehpad semblent pour le moment épargnées par le Covid-19.
Un décès supplémentaire
Depuis le début de l’épidémie, le virus a causé 17 décès en Haute-Loire, dont un hier, le 3 juin. Toutefois, comme tous les jours, Santé publique France a publié les chiffres concernant l’épidémie. Le nombre de patients hospitalisés reste stable, avec une quinzaine de personnes. Pour le moment, aucun décès n’a été constaté dans les Ehpad.
Sur le plan régional, 1 128 individus sont encore pris en charge par les centres hospitaliers et 116 sont en réanimation. Dans les hôpitaux régionaux, 1 685 décès ont été enregistrés.
L’épidémie régresse
D’après les statistiques transmises par le gouvernement, le nombre de malades diminue depuis deux semaines. Toutefois, le directeur du CH Emile-Roux (Le Puy-en-Velay) tient à ne pas se précipiter ni à baisser le niveau de vigilance. Le poste médical avancé a tout de même été retiré, mais le virus circule encore.
Rappelons que le Covid-19 est en moyenne 20 fois plus mortel que la grippe et que l’attention reste de mise. Les symptômes les plus fréquents sont la toux, la fatigue et la fièvre. Puis, il est possible d’avoir des courbatures, maux de gorge, maux de tête, des éruptions cutanée, une perte du goût et de l’odorat, des troubles digestifs et une conjonctivite.
Ce sont les symptômes graves qui mènent au décès :
- difficultés respiratoires
- sensations d’oppression et douleurs thoraciques
- perte de motricité ou d’élocution
De quoi meure-t-ton exactement ?
Chez les patients atteints présentant une pneumonie grave, 3 % d’entre eux ont fait un arrêt cardiaque. Les complications sur le plan cardiaque, en plus des risques liées à l’inflammation, sont les principales causes de décès. Des soins de réanimation doivent être mis en place, parfois à l’aide de défibrillateurs.
Par ailleurs, les études ont démontré un taux anormal de D-dimères qui implique des troubles de la coagulation et par conséquent des risques d’AVC, d’embolie pulmonaire et d’infarctus du myocarde. Ce lien reste tout de même mystérieux pour les scientifiques qui ne trouvent pas encore les liens de cause à effet.
L’arrêt cardiaque est-il inévitable ?
Lors d’un arrêt cardiaque, il faut effectuer un massage cardiaque et utiliser un défibrillateur si possible. Généralement, on trouve ces appareils dans les lieux publics. Ils ressemblent tous à ceux proposés par Défibrillateur Center.
Dans le milieu hospitalier, les appareils sont encore plus performants et il est possible de défibriller de manière intracardiaque. Toutefois, parfois, cela n’est pas suffisant pour sauver le patient, surtout dans le cas du Covid-19 quand on a affaire à plusieurs complications simultanées.